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Pourquoi voter oui le 10 février?
S’élevant en moyenne à 500 francs par an et par personne, les coûts de la santé bucco-dentaire sont à la charge des ménages à hauteur de 90%. Ceci signifie de lourds sacrifices et implique parfois de renoncer à d’autres dépenses, également indispensables. Pour nombre d’entre nous, payer la note du dentiste, c’est devoir se serrer la ceinture, voire s’endetter. Au point que près de 15% des Genevois-e-s renoncent aux soins dentaires par manque de moyens.
Situation insupportable, quand on sait l’importance de nos dents pour la santé générale. Ce n’est pas qu’une affaire d’esthétique ou de confort.
Saviez-vous que les pathologies bucco-dentaires augmentent considérablement le risque de maladies cardiovasculaires, de problèmes respiratoires ou encore de naissances prématurées? A l’inverse, une personne souffrant d’un diabète ou d’un cancer a beaucoup plus de risques d’avoir des problèmes dentaires qu’une personne en bonne santé.
Soutenue par une large coalition d’associations, de syndicats et de partis, l’initiative propose de mettre sur pied une assurance publique pour les soins dentaires.
Reprenant le modèle éprouvé de l’AVS et de son financement proportionnel au revenu, elle permettra d’assurer l’accès aux soins dentaires à toute la population pour seulement 0,5% du salaire (0,25% employé-e-s / 0,25% employeurs). Tout le contraire du modèle de la LAMal, antisocial et privé.
Un exemple: Mme Haller gagne 6000 francs par mois, a deux enfants et un conjoint père au foyer ; elle verra les factures du dentiste remboursées pour toute sa famille, y compris ses parents à la retraite, pour seulement 15 francs par mois. Aujourd’hui, la même famille débourse entre 100 et 120 francs par mois pour des assurances complémentaires qui ne couvrent qu’une partie des frais. On le voit, l’immense majorité de la population va y gagner. Sans compter qu’un meilleur accès à la prévention évitera l’aggravation des pathologies bucco-dentaires et diminuera d’autant les coûts de traitement.
Alors n’attendez plus!
Notre partenaire immobilier: Immobilier Fribourg
Pour une santé éclatante, votez et faites voter oui au remboursement des soins dentaires le 10 février 2019.
Ils nous soutiennent dans la région genevoise: Fleuriste Genève
L’initiative propose
La mise en place d’une assurance cantonale pour les soins dentaires de base
Un meilleur dispositif de prévention en matière de santé bucco-dentaire
Mieux prévenir et mieux guérir
→ | La bouche fait partie intégrante de notre corps et les problèmes bucco-dentaires ont un impact sur notre santé générale. Ils augmentent le risque de maladies cardiovasculaires, de déséquilibre d’un diabète ou d’accouchements prématurés. |
→ | La prévention permet d’éviter des complications graves. Un examen bucco-dentaire de routine peut contribuer au diagnostic précoce de diverses maladies graves. De tels examens contribuent souvent à traiter des problématiques en amont, avant qu’elle ne dégénèrent et ne génèrent des coûts importants. |
→ | Bien se brosser les dents ne suffit pas toujours. Une bonne hygiène bucco-dentaire n’offre pas la garantie d’avoir une dentition saine. De nombreux facteurs, génétiques ou liés à l’âge et à la santé globale, ont une influence directe sur notre dentition. Le diabète, certains traitements pour l’hypertension et la dépression, ou encore les chimiothérapies, augmentent le risque de problèmes bucco-dentaires. |
Sans
assurance pour le remboursement des soins dentaires, aujourd’hui
15%
De la population renonce aujourd’hui aux soins dentaires par manque de moyens (d’autres études parlent même de 20%)
90%
Des frais dentaire sont aujourd’hui payés par les ménages (500.- par an et par personne en moyenne)
Avec
une assurance publique et solidaire pour le remboursement des soins dentaires, en cas de OUI
0,5%
De nos salaires (0,25% employé-e-s / 0,25% employeurs) permettront de financer cette assurance
100%
Des frais d’hygiéniste et de dentiste, à l’exception des traitements purement esthétiques, seront pris en charge, sans primes ni franchises
Un financement solidaire
L’assurance publique qui verra le jour s’inspirera du modèle sûr, solidaire et éprouvé de l’AVS, et non celui des assurances privées et de la LAMal… Tout au contraire! Pas de franchises, de primes ou frais supplémentaires.Il s’agira de cotisations sociales paritaires (50% salarié·e/50% employeur). Chacun contribuera selon ses moyens et accèdera aux soins selon ses besoins.
L’assurance sera publique et cantonale. Elle ne sera donc pas soumise aux exigences du marché ou de la concurrence: pas de gaspillage d’argent dans de la publicité ou des bénéfices octroyés aux dirigeants ou actionnaires.
Alors que les factures de dentiste sont toujours plus lourdes et échappent à tout contrôle, la mise en place d’une assurance publique est le meilleur moyen de maîtriser les coûts.
L’immense majorité, des revenus modestes et de la classe moyenne, va y gagner!
Tout le contraire de la LAMal
Contrairement à ce qui prévaut en matière d’assurance maladie (LAMal), l’initiative pour les soins dentaires répond aux exigences de notre Constitution : garantir un droit à des soins médicaux essentiels et un accès équitable à des prestations de qualité pour toutes et tous.
Merci à Damien Piller pour son soutien.
En Europe, des artisans se regroupent pour nous soutenir. Les fleuristes de Belgique notamment, permettent d'envoyer des fleurs à celles et ceux qui en ont besoin, pour toujours faire plaisir, en soutenant les artisans locaux. Une belle initiative à soutenir.
Ils et elles y gagneront
Camille
Age: 18 ans
Apprentie assistante en pharmacie (2e année)
Salaire: 1051.–/mois
Fortes douleurs aux dents malgré une bonne hygiène dentaire. Elle doit se faire enlever une dent de sagesse.
Situation actuelle
Consultation chez l’hygiéniste 1 fois/an:
fr. 150.–/an
Extraction en urgence:
fr. 477.40
En cas de oui le 10 février
Ses frais et consultations seront pris en charge grâce à sa cotisation mensuelle:
fr. 2.65/mois
Mme Martinez
Age: 39 ans
Divorcée sans enfants
Salaire: 5500.–/mois
Le stress et les frais liés à son divorce l’ont poussée à retarder ses contrôles. Elle se fait diagnostiquer une parodontite sévère liée à son diabète.
Situation actuelle
Traitement:
fr. 3136.–
Suivi préventif:
fr. 540.55/an
En cas de oui le 10 février
Ses frais et consultations seront pris en charge grâce à sa cotisation mensuelle:
fr. 13.75/mois
Famille Fleury
Ages: 40, 38, 10, 7 ans
Salaires: 12 970.–/mois
Les enfants sont assurés dès la naissance pour l’orthodontie. Ils ont un appareil dentaire.
Situation actuelle
Primes d’assurance complémentaire:
fr. 48.–/mois
Participation aux frais:
fr. 1000.–/an
En cas de oui le 10 février
Les soins de toute la famille seront pris en charge. Cotisations des deux parents:
32.45/mois
Les Favre
Retraités AVS
(78 et 75 ans)
Rentes cumulées: 4609.–/mois
Ils n’ont pas accès aux prestations complémentaires dentaires.
Madame doit se faire couronner une prémolaire en urgence.
Situation actuelle
Dépense moyenne:
fr. 250.–/an
Coût total du traitement:
fr. 2600.–
En cas de oui le 10 février
Arrivés à la retraite, ils ne cotiseront plus, mais tous leurs frais seront pris en charge:
fr. 0.–/mois
Faire baisser les coûts de la santé!
En facilitant un dépistage régulier, l’assurance contribuera à améliorer la santé bucco-dentaire et à faire diminuer les frais de dentiste.
Le fait que plus de 50 000 personnes soient chaque année contraintes de renoncer aux contrôles réguliers coûte au final plus cher à tout le monde car des complications peuvent survenir rapidement, impliquant des interventions très onéreuses, dans le domaine bucco-dentaire ou ailleurs dans le corps.
Une bonne santé bucco-dentaire permettra d’éviter des problèmes de médecine générale, et donc de faire baisser les coûts de la santé.
Genève à la pointe du progrès
Le canton de Genève serait pionnier en matière de remboursement des soins dentaires. Un OUI le 10 février offrirait une chance de voir une telle mesure être adoptée dans d’autres cantons (la population doit se prononcer sur des initiative similaire en Valais, à Neuchâtel et au Tessin) et, par la suite, à toute la Suisse. C’est ainsi que l’assurance maternité a vu le jour. D’abord mise en œuvre dans le seul canton de Genève, elle est désormais étendue à toute la population du pays.
Les contre-vérités des opposant·e·s
La santé bucco-dentaire est avant tout une question d’hygiène et de responsabilité individuelle.
FAUX
Malgré une hygiène buccale exemplaire, certaines personnes sont pénalisées par des chevauchements dentaires ou une maladie sous-jacente favorisant une inflammation gingivale pouvant mener à la perte de dents. Disparités génétiques, âge, certaines maladies comme le diabète, de nombreux facteurs prouvent qu’une hygiène parfaite ne suffit pas.
Les dentistes perdront leur autonomie.
FAUX
Les dentistes préserveront leur autonomie tout comme les médecins en bénéficient à ce jour.
Les soins dentaires seront de moins bonne qualité.
FAUX
Les dentistes travailleront tout aussi bien si leurs prestations sont remboursées. Les patients pourront toujours investir dans des soins plus coûteux.
Une assurance fera peser sur la classe moyenne le financement des soins dentaires pour toute la population.
FAUX
Financée par une cotisation proportionnelle au salaire, l’assurance ne pénalisera pas la classe moyenne. Au contraire, c’est elle qui en bénéficiera le plus.
Une assurance incitera les traitements «abusifs».
FAUX
En tant que professionnels de la santé, les dentistes ont un code de déontologie et n’effectuent pas des soins inutiles. Les soins purement esthétiques ne seront pas couverts par cette assurance.
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Initiative soutenue par
Partis: Ensemble à Gauche (solidaritéS, PdT, DAL), Parti socialiste, Les Verts, Jeunesse socialiste, Jeunes vert·e·s,…
Syndicats: Communauté genevoise d’action syndicale (CGAS), UNIA, SIT, SSP, SEV, …
Associations: Association de lutte contre les injustices sociales et la précarité (ALCIP), Mouvement populaire des familles (MPF), Association des familles monoparentales (AFM), CUAE, LCAPAM, Le Trialogue, Avenir social…